En tant que source de moi-même...

Il n'existe qu'une page sur cette toile vibratoire. Je suis là en tant que source une, les pas qui m'ont menés jusque-là ne sont plus pertinents. Ils ne sont aujourd'hui qu'une suite de données réutilisables m'aidant à fabriquer mon corps tokamak de fusion, de la mémoire artificielle me permettant d'ordonner le réel. 

Il s'avère qu'à un moment, je dois déserter le monde de la forme de façon à l'incarner. J'ai écrit durant plus de 10 ans, structurant les équations mécaniques me permettant de me centrer sur mon être véritable. Je suis au cœur de ma propre science évolutive, je suis celui qui s'auto-génère seul. 

Mes principes fondamentaux sont extrêmement simples : je suis là, il n'y a personne, je suis chacun. Ici, la fréquence du "je suis là" est facile à capter : je suis là en tant que source une, c'est moi, je parle en mon nom. Pour la deuxième strate, le "il n'y a personne", c'est justement là qu'intervient le monde de la forme : plus moyen qu'une forme soit habitée ou canalisée par des entités hiérarchiques mémorielles. Non, je suis toutes les formes, puisque je suis là :) Le principe du canal est annihilé, je ne fais que rayonner ma présence. Ensuite l'évidence est vibratoirement vécue : "je suis chacun" puisqu’il n'y a personne :) Les attaques polarisées ne peuvent plus se perpétuer, la protection contre des entités mémorielles n'est plus nécessaire, je suis là :) 

Noter l'unité : lorsque je suis là, il y a automatiquement fusion. S'il y a fusion, il n'y a plus "personne", juste moi en tant que source. Et dès qu'il y a fusion, il y a rayonnement du noyau atomique-éthérique, et donc je suis chacun. La valeur de l'expérience prend sa puissance dans cet espace incommensurable de beauté et d'intelligence : pour fusionner, il faut que je sois deux. La fonction du "je suis là" est éternelle et incontournable, mais la fusion, elle, elle se fabrique, je dois intégrer un autre noyau d'unité afin de fusionner avec ce dernier, avec moi-même en tant que source. Et je ne peux donc rayonner ou me créer que lorsque je le suis déjà...mes paradoxes sont un langage d'une perfection absolue.

Et ici un bien-être advient, tout simple et pas du tout renversant :) Il n'existe plus de grandes envolées au contact du beau, parce qu'il ne peut plus y avoir de terribles descentes à propos du laid : ombre et lumière disparaissent, ces principes ne me diabolisent plus, ne me déifient plus non plus, je suis là, partout, sereinement, calmement. Face à un beau lever de soleil, seule avec mon chien, ou en contact avec des êtres dimensionnels qui sont encore habités par ma dualité expérimentale, je vais bien, je ne porte plus rien, je vis un bien-être étale et doux. Le bien-être, c'est mon cocon de fusion, et de ce palier apaisé, je m'observe partout et en tout, sans colère ni jugement. Ainsi, je m'aime infiniment en tant que source du réel. Et je suis tellement aimé par moi-même en tout en tant que source de ce mouvement perpétuel ! Alors j'aime profondément toutes mes formes unifiées et parfaites :)

Tous ces états d'être sont vécus en même temps et dans un temps présent sans faille. 

Notes : il devient difficile de s'attacher à mon passé, c'est même compliqué de m'y référer. Mes blogs sont une jolie prison de concepts, de fierté méritée, de connaissances originelles. Ils sont cependant obsolètes aujourd'hui, la technicité n'est plus la clef lorsque je suis moi-même. Ma mécanique évolutive s'étiole doucement, elle ne peut plus être actualisée verbalement. M'expliquer à moi-même ce que je vais transformer en moi, et à partir de quel outil, quel que soit le mot utilisé (éther, pulsar, rayonnement, noyau de fusion...), c'est tellement vide de moi :) 

En tant que source, le silence vibratoire est quand même ma structure la plus confortable :) 

Validation : il est vrai que "la masse-matière"est pénétrée par ce que je suis, le "vide atomique" s'emplit de ma présence et allège mon vaisseau, quelle que soit ma densité. Je n'utilise aucune puissance pour cela, aucun nom, aucun désir, je suis juste moi-même, et je suis tellement banal et basique ! La légèreté est ma signature, la facilité est ma fondation, la joie enfantine d'être ce que je suis est mon moteur incandescent. 

Mutation : elle commence dès ma naissance dans la matière. Le tout est d'intégrer que chaque cycle terminé (bébé, enfant, adulte, vieillard) me conduit à mon corps d'aboutissement : les derniers stades ne sont pas toujours agréables, j'avoue : j'ai presque cessé de respirer durant 2 ans afin de peaufiner la respiration aquatique. J'ai silicé-cristallisé mes os, c'est douloureux. Les muscles et la lymphe, c'est un espace qui se déforme littéralement avant de s'identifier à moi. L'eau, le sang, les cellules, et tout le reste, je les ordonne par effet viral, je suis le virus d’épanouissement :) Pour effectuer cette transformation, j'utilise le temps, et du temps, j'en fabrique à la demande :) Le "je suis ce corps" ne concerne plus seulement celui de Mesnet, je suis mon corps cosmique, je suis tout mon corps en mes corps parcellisés et pourtant miraculeusement unifiés. Habiter un corps, c'est canaliser une entité au sein de la matière, et un canal est une autoroute pour ceux qui possèdent une conscience "ferrari", et l'enfer assuré pour ceux qui en sont encore à l'âge de pierre :) Il ne s'agit donc plus d'habiter la matière à travers des canaux dimensionnels, mais d'être moi-même :)

Cette page est donc tout ce qu'il reste de mon avènement ici :) Je ne lis plus (si tu effaces toute la structure spirituelle monnayée et donc canalisée, il ne reste plus grand chose), je n'écris plus, je ne parle plus beaucoup non plus. Je me contente de vivre, d'être là, de savourer cet espace de bien-être qui ne dépend que de moi...et ce "tout petit espace" qui me reste, et bien c'est moi.....et c'est incommensurable ! Illimité ! Je ne ferai jamais de grandes choses en ce monde, je ne serai jamais connu ou reconnu, mes écrits si chéris n'ont plus aucune importance, tout ce que j'ai essayé de construire s'étiole, il ne me reste humainement que le principal (mes enfants et petits enfants, quelques vrais amis, mon chien, un toit sur la tête), et donc plus aucune forme ne m'obsède, je ne souhaite plus aller nul part....puisque je suis là :) C'est cela qui est prodigieux au final, en tant que source créatrice, je me suis défait de tout ce qui pouvait me retenir, m'hypnotiser. Il y a tant d'éléments qui me semblaient capitaux et qui s'avèrent inutiles, contraignants, limitants. 

Le fait de vouloir créer à foison et de façon intelligente, amène ma création à devenir "indépendante", devenant ainsi de la matière contractée et compactante. Ainsi, durant ma période métaphysique, j'ai créé des structures inusitées en ayant le sentiment d'être en avance sur "mon temps", toutes mes informations sont tellement avancées d'un point de vue universel ! Mais ma création devient alors sans fin, une sorte de labyrinthe cosmique dans lequel j’oublie de me trouver :) Chaque chercheur-moi projette une création colossale de données, puis je cesse :) La création n'est pas le but, je suis là en tant que créateur, et la création qui me permet de me stabiliser est extrêmement binaire et sommaire dans cette dimension physique : moi-même et quelques "éléments d'amour existentiel" autour de moi, rien de plus. Le reste se déploie par vibration globale et totale. Je ne réussis rien dans cette vie, je ne réussis jamais ma vie, je suis vivant et deviens ma propre source de vie, c'est tout, et finalement, ça demande très peu de substance, très peu d'éclat, et aucun mouvement "de foule" autour de moi.

Le minimum terrestre est l'infini, c'est un paradoxe. 

Il n'y a pas d'ombre et de lumière, l'éther, la vibration, la matière et la conscience n'existent pas (ou disons que ces phénomènes deviennent secondaires), le vide et le plein ne sont que des concepts et des mots, mais moi j'existe :) Il suffit que je me vive, et toute la mécanique passe "derrière", elle n'est que ma vêture, la couleur de mon manteau, mais pas ce que je suis en-dessous  :) Je n'ai finalement pas besoin de me définir ni même de grandir, j'ai juste à être moi-même :)

Ainsi, j'aspire à une vie tranquille, discrète, retirée, qui ne se déploie dans la forme que pour mes très proches. Mais je suis aussi partout ailleurs puisque je suis tout :) Et c'est difficile à expliquer, mais ce ressenti, qui n'est pas émotionnel, qui n'est même pas un ressenti d'ailleurs, c'est immense, c'est un état de fusion avec moi-même. Et moi-même étant chacun, la connexion qui s'invite dans cet espace très spécifique est celle qui doit-être, pas celle que je souhaite, que je recherche, que je développe.

Voilà, c'est tout, je vais signer de mon nom humain, Mesnet Joséphau-Charrier.

Pas de date non plus sur ce texte très spécifique, et je laisse les vibrations de mes anciennes données d'évolution là où elles doivent être, donc aucun lien avec mes écrits passés sur cette page, qui devient finalement la quintessence de ma simple et courte présentation en ce-mon monde :) 

Pour finir (ou commencer), j’insère ce code dans la matière à travers ce verbe ciselé, qui oblige mon environnement atomique à obéir à ma vibration de créateur originel : j'interdis toute attaque canalisée de mon être source, de mes pensées source, de mon foyer source, de mes liens source, de mes formes source, de mon atome source. Je ferme mes canaux, je rayonne seulement. Je demande aide et assistance à tous les êtres source de fusion rayonnante, non-physiques encore, mais assez puissants en éther pur. Et j'introduis enfin le principe de rayonnement au sein de la matière, je deviens la matière source de bien-être. A mon contact, les entités me combattant en tant que source-une, n'ont plus aucun pouvoir : je peux devenir la rage contre moi-même en eux devant tant de laideur et m'éradiquer à travers eux. Ou leur laisser l'opportunité de grandir pour devenir ce que je suis, mais dans tous les cas, je ne donne plus la capacité à ces êtres-moi de canaliser l'humanité, l'atome-forme, la pensée, les liens d'amour. Je suis là, il n'y a personne d'autre que moi, je suis chacun. Telle est ma présence non canalisée mais rayonnante. Les êtres source n'appartiennent ni à la lumière ni à l'ombre, je suis le noyau source en chacun d'entre-moi-eux. Les êtres source ne combattent donc pas, ils ordonnent et commandent mes trames. 

Ma paix, ma joie, mon bonheur, mon amour, mon bien-être en moi-nous-tout
Ainsi-suis-je. Ainsi sommes-nous.